La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a démarré récemment sa période de recrutement pour la saison 2023, après une saison 2022 historique.
Olivier Savard, journaliste, Initiative de journalisme local
C’est le moment du retour pour plusieurs, ou une nouvelle aventure pour d’autres : la SOPFEU a récemment démarré sa campagne de recrutement annuelle dans l’optique de la saison 2023, campagne qui durera environ un mois et demi. « On a démarré ça début décembre, et les gens ont jusqu’à la mi-janvier pour poser leurs candidatures : jusqu’au 16 janvier », précise l’agente à la prévention et aux communications de la direction régionale de l’Est Isabelle Gariépy.
La mise à niveau se fera plus tard. « On va commencer les formations autour du mois d’avril, histoire que nos pompiers soient prêts pour le début de la saison », résume Mme Gariépy.
Il sera possible, dépendant des gens, d’être stationné sur la Côte-Nord. « Nous avons trois bases dans la région : Baie-Comeau, Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre. Le nombre de pompiers peut varier à chaque base, mais en règle générale, nous avons douze personnes à Havre-Saint-Pierre, douze personnes à Sept-Îles et vingt-quatre personnes à Baie-Comeau », explique-t-elle.
Une saison d’exception
Le recrutement s’effectue au retour d’une saison historique. « Je crois qu’il faut remonter aux années 1980 pour revoir une saison équivalente. Les feux étaient très petits, mais la saison a été beaucoup plus longue : nous avions encore des incendies sur la rive sud au mois de novembre, quand la saison se termine généralement bien avant, soit autour du mois de septembre », indique l’agente aux communications. En effet, selon le site Web de la SOPFEU, la superficie brûlée a été de 242.9 hectares, soit la deuxième saison avec une superficie similaire depuis 1984 : seule la saison 2008, avec 132.7 hectares, a vu une superficie moindre. Cela s’explique, selon Mme Gariépy, par une température qui a été favorable : « Le printemps et l’automne furent plus secs, mais l’été a été assez humide, et ça n’a donc pas été des conditions propices aux feux de forêt. »