De Baie-Trinité à Blanc-Sablon, il n’y a que trois avocats criminalistes pour desservir la population. Pourtant, les besoins juridiques dans la région, pour leur part, sont en hausse.
Le manque d’avocat se fait sentir dans plusieurs régions du Québec. Un grand nombre d’avocats ayant pris leur retraite et une demande de services juridiques grandissante en sont les deux causes principales.
Pour le district de Mingan, tout ce qui se trouve entre Baie-Trinité et Blanc-Sablon, en passant par Fermont, seulement trois avocats criminalistes desservent le territoire. Sur ces trois, deux sont en fin de carrière.
Le manque d’avocats fait en sorte que les délais pour régler les dossiers s’allongent sur plusieurs mois.
Le district de Mingan bénéficie parfois d’un coup de main des avocats de Baie-Comeau.
Le barreau du Québec a lancé récemment une campagne qui cherche à encourager les jeunes avocats à aller travailler en région. Intitulé : Sortir des sentiers battus : les avantages de la pratique en région, cette campagne encourage les jeunes avocats, les stagiaires et même les étudiants, de se lancer dans la pratique en région. Elle promeut les avantages de la pratique en région et l’importance d’assurer un service digne de ce nom sur l’ensemble du territoire québécois.
« La pratique en région vous offre l’occasion de sortir des sentiers battus et de donner un élan à votre carrière. Vivez votre profession dans une communauté à échelle humaine, à laquelle vous pourrez de surcroît contribuer de manière significative. » est-il écrit sur le site de l’École du Barreau.
Il n’y a pas un manque flagrant d’avocat ou une grande pénurie partout au Québec. C’est plutôt que la majorité des avocats sont retrouvés dans les grands centres urbains.