
Le sculpteur de la région Alain Landry exposera ses sculptures en os de lièvre lors du nouveau Festival Sculpture des Sources du 21 au 24 juin à Val-des-Sources.
Le sculpteur de Baie-Johan-Beetz Alain Landry exposera ses œuvres uniques lors du tout nouveau Festival Sculpture des Sources. Cet événement se déroulera du 21 au 24 juin à la Place de la Traversée de Val-des-Sources (anciennement Asbestos), et s’inscrit dans le cadre des festivités de la fête nationale.
Durant ces quatre jours, les habitants de l’Estrie et les visiteurs auront l’occasion rare de voir des sculpteurs à l’œuvre à travers des ateliers. Vingt-cinq artistes de l’Estrie et d’ailleurs, utilisant des matériaux divers comme le bois, la pierre, le marbre et le bronze, seront présents pour transformer la Place de la Traversée en un véritable atelier à ciel ouvert. Alain Landry se distinguera parmi eux en tant que seul sculpteur d’art populaire et certainement le seul à travailler avec des os de lièvre.
Alain Landry parcourra plus de 1000 km depuis Baie-Johan-Beetz jusqu’à Val-des-Sources, transportant une quarantaine de ses grandes sculptures et tout son matériel. En plus d’exposer ses œuvres, il animera chaque jour un atelier de sculpture entre 14 h et 16 h, offrant ainsi aux amateurs d’art une occasion unique d’apprendre directement de son expertise.
Cette exposition marquera le grand retour d’Alain Landry sur la scène artistique après une absence de cinq ans. Malgré les défis de la pandémie, M. Landry n’a jamais cessé de sculpter, et il est impatient de renouer avec le public. « Je pense que ça va être bien plaisant. J’ai hâte d’y participer parce que ça va être ma première exposition en cinq ans », confie-t-il. En plus de ses sculptures, Alain Landry présentera pour la première fois au public son livre intitulé « Les os parleurs », publié en 2019. Cet ouvrage, richement illustré, retrace en images son histoire et les raisons qui l’ont poussé vers la sculpture. « Mes sculptures représentent soit des scènes de mon enfance ou soit des scènes de mon village de Pointe-Parent. Pour moi, sculpter ça, c’est comme de garder le village vivant. C’était important pour moi de mettre tout ce que j’ai vécu en images à travers la sculpture, en sachant que le village allait disparaître », explique-t-il.
Alain Landry espère que cette exposition sera la première d’une série d’événements dans les prochaines années.