Photo: Marilène Gill et son attaché politique Steve Berthiaume, lors de leur passage à la maison St-Dilon
Marilène Gill, la députée du comté fédéral de Manicouagan,parcourait l’ensemble du territoire Minganois la semaine dernière, du 23 au 26 mai, pour aller à la rencontre des citoyens. Compte tenu de la grandeur de la circonscription et de l’accès limité des citoyens à ses bureaux, Mme Gill estime qu’il est primordial qu’elle aille à la rencontre des gens qu’elle représente.
De nombreux rendez-vous avec les résidents ont donc ponctué son parcours, pour prendre le pouls de la population et prendre connaissance de dossiers qui lui étaient présentés.
La députée affirme qu’en plus des dossiers personnels dont elle assure le suivi, un sujet qui est revenu fréquemment est la diversification de l’économie, notamment par le biais du tourisme. L’économie de la Côte-Nord, incluant la Minganie, dépend beaucoup de l’exploitation des ressources naturelles, ce qui la rend vulnérable aux aléas du marché. Selon elle, l’ouverture du lien routier jusqu’à Blanc-Sablon redynamiserait l’ensemble du territoire, en plus de faciliter le tourisme. Le soutien du gouvernement fédéral dans la construction et le maintien d’infrastructures faisait également partie des préoccupations des citoyens, qui s’interrogent notamment sur l’avenir des quais fédéraux.
Sur ces sujets comme sur la plupart des autres enjeux, Mme Gill répète que la clé du progrès réside dans la collaboration des différentes instances décisionnelles et politiques, de la municipalité au fédéral. Elle invite donc les représentants des différents paliers et des différents partis à cesser de se renvoyer des dossiers et à travailler ensemble.
Marilène Gill s’occupe également au parlement canadien des portefeuilles en matière autochtone. Elle s’est donc prononcée sur les frasques récentes de la commission d’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Elle affirme que le manque de transparence avec lequel agit le gouvernement libéral en la matière mine la crédibilité de la démarche et qu’il serait grand temps d’écouter ce que la population a à dire. À ce propos, elle rappelle que sa position ainsi que celle de son parti, le Bloc Québécois, est de savoir écouter et répéter les revendications des autochtones.
Xavier Philippe-Beauchamp, texte et photo